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    Réussir la Certification CKA : Mon Expérience et Mes Conseils

    Réussir la Certification CKA : Mon Expérience et Mes Conseils

    Introduction

    La certification Certified Kubernetes Administrator (CKA) est devenue une référence incontournable pour les professionnels souhaitant prouver leurs compétences en gestion de clusters Kubernetes. Après avoir récemment obtenu cette certification, je souhaite partager mon expérience, les défis rencontrés, et les stratégies que j’ai adoptées pour réussir cet examen. Cet article vise à fournir des conseils pratiques à ceux qui aspirent à devenir des administrateurs certifiés Kubernetes.

    Pourquoi la Certification CKA ?

    La certification CKA est conçue pour tester les compétences pratiques et théoriques des administrateurs Kubernetes. Elle couvre des domaines clés tels que le déploiement, la gestion et la configuration des clusters, ainsi que le dépannage des problèmes courants. Pour les entreprises, avoir des administrateurs certifiés garantit une gestion efficace et sécurisée des infrastructures Kubernetes. Personnellement, cette certification représentait une opportunité de renforcer mes compétences et d’ajouter une valeur significative à mon profil professionnel.

    Domaines évalués

    1. Gestion des Clusters (Cluster Architecture, Installation & Configuration) 25%

    Ceci inclut la configuration de base des clusters Kubernetes, la gestion de la haute disponibilité, la configuration des composants de Kubernetes (API server, scheduler, controller-manager), ainsi que la gestion des certificats et des réseaux.

    1. Gestion des Nodes (Node Management) 15%

    Cela couvre les tâches de gestion des nœuds dans un cluster Kubernetes, y compris l’ajout, la suppression et la configuration des nœuds, ainsi que la surveillance de la disponibilité des nœuds.

    1. Configuration des Workloads et Programmation (Workloads & Scheduling) 15%

    Cet aspect évalue la capacité à déployer et à configurer des applications sur Kubernetes, y compris la gestion des Pods, des Deployments, des StatefulSets et des DaemonSets, ainsi que la gestion des ressources et des limitations.

    1. Services et Réseautage (Services & Networking) 20%

    Ce domaine traite de la configuration des services Kubernetes pour exposer les applications, ainsi que la configuration des DNS, des Ingress, et des politiques réseau (Network Policies).

    1. Stockage (Storage) 10%

    Cette section évalue la gestion du stockage dans Kubernetes, y compris la configuration des volumes persistants, des Persistent Volume Claims (PVC) et des systèmes de stockage dynamiques.

    1. Dépannage (Troubleshooting) 15%

    Cela comprend la capacité à identifier et à résoudre les problèmes dans un cluster Kubernetes, y compris les problèmes de réseau, de stockage, de configuration de nœud et de déploiement d’application.

    Mon Parcours de Préparation

    • Comprendre les Fondamentaux de Kubernetes

    Avant de plonger dans la préparation spécifique à l’examen, j’ai passé du temps à consolider mes connaissances de base sur Kubernetes. Cela incluait la compréhension des concepts fondamentaux tels que les : « Pods, les Services, les Deployments » ainsi que l’architecture globale de Kubernetes.

    • Sélectionner les Bonnes Ressources

    J’ai utilisé une combinaison de cours en ligne et de laboratoires pratiques pour me préparer. Voici quelques ressources qui m’ont particulièrement aidé :

    • Cours en ligne : Les plateformes comme Udemy, Coursera, et Pluralsight offrent des cours détaillés sur Kubernetes, couvrant à la fois la théorie et la pratique.
    • Laboratoires Pratiques : Les exercices sur Minikube, kodekloud m’ont permis de mettre en pratique les concepts appris et de me familiariser avec l’environnement d’examen.

    Une fois la formation terminée et la certification réservée, vous obtiendrez deux accès au simulateur Killer.sh pendant une durée de 36 heures. Il est souvent décrit comme plus difficile que l’examen final. N’hésitez pas à recommencer les exercices donnés pour renforcer vos points faibles.

    Les Défis Rencontrés

    1. Complexité des Scénarios Pratiques :

    Les exercices pratiques peuvent être particulièrement complexes et nécessitent une bonne compréhension de Kubernetes. Afin de relever ce défi, j’ai commencé par des exercices plus simples, puis j’ai terminé avec ceux qui sont plus difficiles.

    1. Volume d’Informations à Assimiler :

    La quantité d’informations à assimiler pour l’examen CKA peut être écrasante. J’ai adopté une approche structurée en segmentant le programme en petites unités d’étude et en me concentrant sur un domaine à la fois. Cela m’a permis de mieux gérer l’apprentissage et de m’assurer que chaque aspect du programme était bien couvert.

    Mes Conseils pour Réussir la Certification CKA

    1. Consolider les Fondamentaux : Assurez-vous de bien comprendre les concepts de base avant de plonger dans des sujets plus avancés.
    1. Utiliser des Ressources Variées : Combinez différentes sources d’apprentissage pour obtenir une vue d’ensemble complète et approfondie.
    1. Pratiquer Régulièrement : Consacrez du temps chaque jour à la pratique et à la résolution de problèmes pratiques.
    1. Participer à la Communauté : Échangez avec d’autres professionnels et candidats pour obtenir des conseils et des retours d’expérience.
    1. Simuler les Conditions d’Examen : Entraînez-vous dans des conditions similaires à celles de l’examen pour être prêt le jour J.

    Conclusion

    Obtenir la certification CKA a été une expérience enrichissante et transformante. Elle m’a permis de renforcer mes compétences en Kubernetes et de prouver ma capacité à gérer des environnements complexes. Pour ceux qui envisagent de passer cette certification, je recommande de suivre un plan de préparation rigoureux, de s’impliquer dans la communauté Kubernetes, et de pratiquer régulièrement. La certification CKA est un excellent moyen de se démarquer dans le domaine de l’administration des infrastructures cloud et d’ajouter une valeur significative à son profil professionnel.

    Par Daniel Keed Karson PIERRE-LOUIS , Ingénieur Devops

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